En octobre 1964, à Tokyo, la FIFA décide de suspendre la fédération sud-africaine à cause de sa politique ségrégationniste. L'entité de tutelle du football international fait partie des premières instances sportives à prendre des mesures contre l'apartheid et à lutter pour l'éradication de tels règlements racistes. En sera t'il de même pour Israël ?
La FIFA a assisté à la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale à l'occasion de la 22ème session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à Genève.
Sur invitation de Navanethem Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, le Chef du département Responsabilité sociale de la FIFA Federico Addiechi a participé à un panel de discussion portant sur le thème "Racisme et sport". Il s'est également exprimé au nom du Président de la FIFA Joseph S. Blatter - retenu à Zurich en raison de la réunion du Comité Exécutif - au cours d'un discours dans lequel il soulignait les mesures concrètes prises par la FIFA afin de lutter contre toute sorte de discrimination sur et en-dehors du terrain.
"Nous avons remporté de nombreuses victoires contre le racisme et les préjugés, mais nous savons que certains problèmes persistent et qu'il faut aller encore plus loin. Nous devons continuer à aller de l'avant et poursuivre le combat", a affirmé Addiechi. "Le football reflète la société dans le bon comme dans le mauvais. Il sera impossible d'éradiquer le racisme sans un effort sincère, concerté et continu à tous les niveaux : politique, social, légal et entrepreneurial. La FIFA ne tolérera aucun type de discrimination. Quelle que soit sa forme, la discrimination n'a de place ni dans le football, ni dans nos stades."
Un sport ouvert et multiculturel
Durant la session, Navanethem Pillay a insisté sur le rôle du sport comme vecteur essentiel de messages positifs dans le cadre de la lutte contre le racisme : "Le sport est, par essence, ouvert et multiculturel. Il est temps de botter le racisme hors du football. Les responsabilités doivent être prises pour les infractions racistes dans le sport".
Le milieu de terrain de l'AC Milan Kevin-Prince Boateng, le Conseiller du Président de l'UEFA William Gaillard, le Responsable du développement de Manchester City Patrick Vieira, et le Directeur exécutif de Football Against Racism in Europe (FARE) Piara Power ont eux aussi exprimé leurs points de vue sur la discrimination.
"C'est quelque chose à ne pas faire, normalement", a déclaré Boateng, qui avait incité ses coéquipiers à quitter le terrain pour protester contre des chants racistes venant des tribunes durant un match amical en janvier. "La FIFA insiste beaucoup sur ce point, et je suis d'accord, les joueurs ne devraient pas partir du terrain. Mais j'espère que les autorités vont maintenant prendre des mesures concrètes dans la lutte contre le racisme", a poursuivi le Ghanéen.
Patrick Vieira, également présent, a demandé l'établissement d'une stratégie de lutte contre le racisme. "Après avoir entendu les déclarations de la FIFA, il est clair à mes yeux que nous allons dans la bonne direction", a commenté l'ancien international français. Kevin-Prince Boateng doit rencontrer le Président Blatter au Siège de la FIFA le vendredi 22 mars.
Un position inscrite dans les statuts
Cette visite intervient peu de temps après la nomination du Président de la CONCACAF, Jeffrey Webb, à la tête de la Task Force Anti-Discrimination de la FIFA, organe dont le Président de la FIFA a annoncé la création suite à la réunion de la Commission Stratégique de la FIFA début mars.
Au cours des derniers mois, les organes de la FIFA ont mis en place des mesures concrètes afin de punir les comportements racistes, à l'image des sanctions prises à l'encontre de la Hongrie et de la Bulgarie, condamnées à jouer à huis clos vendredi lors de leurs matches de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.
La position de la FIFA, opposée à toute forme de discrimination, est entérinée dans les Statuts de l'instance internationale. L'article 3 stipule notamment que "toute discrimination d'un pays, d'un individu ou d'un groupe de personnes pour des raisons d'ethnie, de sexe, de langue, de religion, de politique ou pour toute autre raison est expressément interdite, sous peine de suspension ou d'exclusion".
Source: http://fr.fifa.com/aboutfifa/socialresponsibility/news/newsid=2039417/index.html?intcmp=fifacom_hp_module_news
Discours complet de la FIFA: http://fr.fifa.com/mm/document/afsocial/anti-racism/02/03/97/15/21_03_2013_fifaunspeech_eliminationofdiscrimination.pdf
Sur invitation de Navanethem Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, le Chef du département Responsabilité sociale de la FIFA Federico Addiechi a participé à un panel de discussion portant sur le thème "Racisme et sport". Il s'est également exprimé au nom du Président de la FIFA Joseph S. Blatter - retenu à Zurich en raison de la réunion du Comité Exécutif - au cours d'un discours dans lequel il soulignait les mesures concrètes prises par la FIFA afin de lutter contre toute sorte de discrimination sur et en-dehors du terrain.
"Nous avons remporté de nombreuses victoires contre le racisme et les préjugés, mais nous savons que certains problèmes persistent et qu'il faut aller encore plus loin. Nous devons continuer à aller de l'avant et poursuivre le combat", a affirmé Addiechi. "Le football reflète la société dans le bon comme dans le mauvais. Il sera impossible d'éradiquer le racisme sans un effort sincère, concerté et continu à tous les niveaux : politique, social, légal et entrepreneurial. La FIFA ne tolérera aucun type de discrimination. Quelle que soit sa forme, la discrimination n'a de place ni dans le football, ni dans nos stades."
Un sport ouvert et multiculturel
Durant la session, Navanethem Pillay a insisté sur le rôle du sport comme vecteur essentiel de messages positifs dans le cadre de la lutte contre le racisme : "Le sport est, par essence, ouvert et multiculturel. Il est temps de botter le racisme hors du football. Les responsabilités doivent être prises pour les infractions racistes dans le sport".
Le milieu de terrain de l'AC Milan Kevin-Prince Boateng, le Conseiller du Président de l'UEFA William Gaillard, le Responsable du développement de Manchester City Patrick Vieira, et le Directeur exécutif de Football Against Racism in Europe (FARE) Piara Power ont eux aussi exprimé leurs points de vue sur la discrimination.
"C'est quelque chose à ne pas faire, normalement", a déclaré Boateng, qui avait incité ses coéquipiers à quitter le terrain pour protester contre des chants racistes venant des tribunes durant un match amical en janvier. "La FIFA insiste beaucoup sur ce point, et je suis d'accord, les joueurs ne devraient pas partir du terrain. Mais j'espère que les autorités vont maintenant prendre des mesures concrètes dans la lutte contre le racisme", a poursuivi le Ghanéen.
Patrick Vieira, également présent, a demandé l'établissement d'une stratégie de lutte contre le racisme. "Après avoir entendu les déclarations de la FIFA, il est clair à mes yeux que nous allons dans la bonne direction", a commenté l'ancien international français. Kevin-Prince Boateng doit rencontrer le Président Blatter au Siège de la FIFA le vendredi 22 mars.
Un position inscrite dans les statuts
Cette visite intervient peu de temps après la nomination du Président de la CONCACAF, Jeffrey Webb, à la tête de la Task Force Anti-Discrimination de la FIFA, organe dont le Président de la FIFA a annoncé la création suite à la réunion de la Commission Stratégique de la FIFA début mars.
Au cours des derniers mois, les organes de la FIFA ont mis en place des mesures concrètes afin de punir les comportements racistes, à l'image des sanctions prises à l'encontre de la Hongrie et de la Bulgarie, condamnées à jouer à huis clos vendredi lors de leurs matches de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.
La position de la FIFA, opposée à toute forme de discrimination, est entérinée dans les Statuts de l'instance internationale. L'article 3 stipule notamment que "toute discrimination d'un pays, d'un individu ou d'un groupe de personnes pour des raisons d'ethnie, de sexe, de langue, de religion, de politique ou pour toute autre raison est expressément interdite, sous peine de suspension ou d'exclusion".
Source: http://fr.fifa.com/aboutfifa/socialresponsibility/news/newsid=2039417/index.html?intcmp=fifacom_hp_module_news
Discours complet de la FIFA: http://fr.fifa.com/mm/document/afsocial/anti-racism/02/03/97/15/21_03_2013_fifaunspeech_eliminationofdiscrimination.pdf